Revue de Presse du 24 Juin 2025

24 juin 2025


Cinq graph pour comprendre la situation automobile européenne

A travers cinq graphes, AlixPartner illustre la situation du marché automobile européen et de son industrie de 2024 à 2030.

AlixPartners s'attend à une baisse des ventes d'automobiles en Europe de 100.000 unités en 2025 et à une progression de 600.000 unités en 2030, dont un gain de 800.000 unités pour les marques chinoises (dont MG) et une perte de 600.000 unités pour les marques européennes. Les chinois détiendrait alors une part de marché de 10% en 2030 contre 4% en 2024.

 

La recharge sans câble des voitures électriques devient réalité en Europe: Voici tous les avantages.

 

A Göteborg, en Suède, il sera bientôt possible de recharger une voiture électrique sans fil, en libre service. Cela fait suite à un grand test en conditions réelles, impliquant une flotte de 20 Volvo XC40.

Aujourd'hui, il existe plusieurs solutions pour recharger sa voiture électrique. Vous pouvez utiliser une wallbox à votre domicile, ou avoir recours à une borne publique . Ces dernières assurent une charge plus rapide, et permettent de se brancher lorsque vous n'êtes pas chez vous. Mais dans tous les cas, il vous faut un câble de recharge . Cependant, cela est peu à peu en train de changer.

Une nouvelle solution de charge

En effet, au fil des années, une autre alternative se développe de plus en plus . Même si elle reste encore très peu développée pour le moment. Il s'agit de la recharge par induction . Le principe est exactement le même que pour un smartphone. Il vous suffit alors de garer la voiture sur un support dédié, pour que la recharge démarre. Plus besoin de devoir vous battre avec le câble, surtout quand il pleut. Mais cette solution n'est pas encore très répandue à l'heure actuelle.

Néanmoins, certains constructeurs et équipementiers y travaillent activement. On pense à Tesla , mais également à Volvo . La firme avait lancé en 2022 un test grandeur nature avec une flotte d'une vingtaine de XC40 dans sa ville natale, Göteborg. Et il semblerait que ce dernier ait été concluant. Car voilà que la firme InductEV, spécialisée dans la recharge sans fil pour voitures électriques vient d'annoncer une nouvelle étape dans ce projet. L'entreprise indique dans un communiqué qu'une nouvelle station de charge a induction va ouvrir à Göteborg.

Une belle avancée réalisée en partenariat avec la municipalité, ainsi que les Svenska Mässan Gothia Towers . Il s'agit tout simplement du Centre suédois des expositions et des congrès et des Gothia Towers, où sera installée cette nouvelle station. En fait, cette dernière viendra étoffer les deux déjà créées lors du test en 2022 . Celles-ci sont installées au parc scientifique de Lindholmen et à l'hôpital universitaire de Sahlgrenska. Elles deviendront désormais permanente, suite au succès de cette grande expérimentation. Et trois seront disponibles au total pour les utilisateurs.

Ces stations de recharge sont capables de délivrer une puissance maximale de 75 kW , mais pour le moment, toutes les informations techniques n'ont pas encore été dévoilées. On sait cependant que les premiers tests ont été très concluants pour tous les partenaires. Le communiqué indique que durant cette expérimentation, ce sont plus de 140 MWh d'énergie qui ont été transférés aux voitures électriques. Ces dernières ont pu parcourir plus de 5 millions de kilomètres, soit l'équivalent de 100 tours du monde.

Une solution très pratique

La recharge par induction a notamment été plébiscitée par les automobilistes ayant pris par au grand test . L'entreprise annonce que « les conducteurs ont trouvé la technologie pratique et facile à utiliser avec un fonctionnement mains libres complet ». C'est d'ailleurs cet aspect qui devrait permettre à la recharge par induction de se développer au fil des années. Et ce n'est pas tout, car cette technologie répond à des besoins bien particuliers. InductEV précise qu'elle est surtout privilégiée par les conducteurs dans les grands centres de voyage

C'est par exemple le cas des aéroports ou encore des gares et des hôtels. Mais aussi des destinations urbaines, que ce soit pour le travail ou les loisirs. Et surtout, l'un des principaux intérêts de la recharge sans fil, c'est que la distribution d'énergie est la même selon q u'il pleuve, qu'il vente ou qu'il fasse chaud ou froid . Et tout ça, sans avoir besoin de sortir de son véhicule. Ce qui devrait aussi faciliter la vie des personnes à mobilité réduite , qui peuvent avoir du mal à déplacer le câble de charge.

De plus, la charge sans fil réduit fortement les coûts de maintenance, grâce à l'absence de câble . La fiabilité est aussi supérieure aux bornes, dont le taux de disponibilité a tendance à stagner . Ici, il est de 100 %, c'est-à-dire. qu'il n'y a jamais eu de panne. Enfin, et grâce au Plug & Charge , qui identifie la voiture qui se charge, plus besoin de passer une carte et de devoir sortir de son véhicule pour payer. Il se dit également que d'autres stations de charge supplémentaires seraient désormais à l'étude par InductEV au cours des prochaines années.

 

Comment Volkswagen a pris de court Tesla dans la course aux robots-taxis autonomes.

 

Alors que Tesla multiplie les annonces et reporte sans cesse la commercialisation de ses robots-taxis, Volkswagen accélère : dès 2026, ses navettes autonomes ID. Buzz AD, développées avec l'entreprise MOIA, entreront en service à Hambourg puis à Los Angeles.

Tesla est-elle rattrapée dans la course aux taxis autonomes ? Le 17 juin dernier, MOIA, filiale technologique de Volkswagen AG, dévoilait la version de série de l'ID. Buzz AD, soit le premier véhicule de production entièrement autonome du groupe, «spécifiquement optimisé pour les services de mobilité partagée». Jusqu'ici c'est plutôt le patron de Tesla Elon Musk qui multipliait les annonces depuis 2019, année où ce dernier se vantait d'une production d'un million de robots-taxis d'ici fin 2020, et d'une conduite 100% autonome imminente. Les Cybercabs, projet le plus avancé, ont été finalement annoncés pour cet été 2025, avec un déploiement très limité de véhicules-test à Austin. Et le lancement commercial massif a été repoussé, lui, à 2026.

Sauf que pendant ce temps, le projet de robot taxi de Volkswagen – fruit de plusieurs années de développement et de tests grandeur nature – est né. Un van électrique, équipé de 27 capteurs dont 13 caméras, neuf systèmes LiDAR (mesure à distance par laser) et cinq radars, permettant ainsi de donner à la technologie une vision 360 degrés et sans faille de son environnement.

Une solution destinée aux VTC

Au-delà d'une solution technique qui concurrence directement Tesla – les véhicules seront homologués pour la conduite autonome de niveau 4 – Volkswagen souhaite se différencier avec une solution clé en main destinée aux opérateurs de mobilité.

Concrètement, Volkswagen souhaite proposer tout ce dont un opérateur de mobilité a besoin : une flotte de véhicules ID, une plateforme logicielle centralisée pour gérer et optimiser en temps réel les trajets, la réservation des courses, la maintenance, ainsi que la supervision à distance de la flotte, et enfin un accompagnement opérationnel complet allant de la formation des équipes à la gestion quotidienne du service.

Uber est convaincu...

Cette stratégie a d'ailleurs convaincu Uber, qui a annoncé le 24 avril 2025 un partenariat stratégique à long terme avec Volkswagen pour déployer des milliers de véhicules ID. « Ce qui nous distingue vraiment, c'est notre capacité à combiner le meilleur des deux mondes : une expertise en production de masse, une technologie de pointe et une compréhension approfondie des besoins de mobilité urbaine», commente à ce propos Christian Senger, PDG de Volkswagen Autonomous Mobility. Dans l'esprit de Sascha Meyer, PDG de MOIA, ces véhicules autonomes permettront de contribuer à relever des défis tels que «la pénurie croissante de conducteurs et la faible demande de services dans les zones rurales».

Bref, pendant que Tesla accumule les promesses et les reports, Volkswagen vient d'entrer en course pour la commercialisation de robots taxis. Le lancement commercial des premiers services de robots-taxis Volkswagen est prévu pour 2026, d'abord à Hambourg puis dans d'autres grandes villes, notamment aux États-Unis, à Los Angeles, où Uber compte s'approprier la technologie...